Pierre-Paul Rubens quitte Padoue et part à Venise copier Le Tintoret, Véronèse et Titien qu’il admire. C’est là qu’il rencontre le duc Vincent de Gonzague qui l’engage comme copiste et l’emmène à Mantoue.
Il va rester 8 ans à la cour de Mantoue, à faire des copies des chefs d’œuvres de la Renaissance. Pour ce faire, il va à Rome où se trouve son frère Philippe et copie Michel Ange, Raphaël…Le contrat qui le lie au duc de Gonzague lui permet de travailler pour d’autres et il décroche sa première commande : un triptyque pour l’église « Santa Croce de Jérusalem ». Du coup, Gonzague lui passe aussi commande d’un retable mais il lui fait jouer aussi un rôle qui va lui plaire : ambassadeur, et l’envoie en Espagne.
La vie de Pierre-Paul Rubens est très pleine, il voyage et travaille énormément. Il rentre à Anvers fin 1608 car sa mère meurt. Il y retrouve son frère Philippe et décide de reconquérir cette ville, de redonner au nom de Rubens le lustre d’autrefois, d’avant l’exil et le scandale paternel. Ils vont se marier tous les deux dans la même famille. Pierre-Paul Rubens épouse la nièce, Isabelle Brant, de la jeune femme qu’épouse son frère.
La situation politique et économique d’Anvers est favorable. Il y règne depuis l’avènement du nouveau roi d’Espagne : Philippe III un relatif climat de paix. Philippe Rubens devient échevin, retrouvant la place de son père. Mais il meurt rapidement en 1611.
Pierre-Paul Rubens veut un emploi officiel qu’il obtiendra du régent : le duc Albert après avoir fait son portait et celui de sa femme, Isabelle. Il devient peintre de la cour avec un très bon contrat. Rubens achète une maison dans le quartier de son enfance qu’il transforme en palais, avec de part et d’autre d’un beau jardin une maison d’habitation et un atelier.
Liens utiles:
La maison de Rubens : https://rubenshuis.be/fr
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