La vie de Rubens, peintre de cour, partisan de la Contre-réforme ( par conviction ou opportunité ? ) il ne manque pas d’ouvrage. Il faut reconstruire les 400 églises saccagées par les iconoclastes.
Son atelier est une usine. Composé de son bureau où il réalise les esquisses, de l’atelier proprement dit où sont peintes les œuvres sur toile par ses aides et d’une galerie d’exposition.

Quand les toiles sont presque achevées Rubens y ajoute sa touche personnelle et les signe pour les authentifier.
Rubens est cher. C’est aussi un homme d’affaire qui ne néglige aucun profit. Pour protéger ses œuvres il sera le premier à bénéficier d’un privilège de 7 ans qui interdit de copier ou d’imiter ses œuvres aux Pays Bas et aussi en France et en Espagne. Il sait s’entourer d’aides de grand talent : Snyders, Jordaens, les trois Teniers, Van Dyck.

Ces commandes l’obligent à beaucoup voyager et il est couvert de gloire. Il est anobli par le roi d’Espagne. Chez lui il trouve le temps de monter une grande collection d’œuvres d’art.

La vie de Rubens  s’obscurcit quand sa fille aînée meurt en 1623. Trois ans plus tard c’est sa femme qui décède et Rubens exprime beaucoup de chagrin. De plus la situation politique se dégrade, le nouveau roi Philippe IV rêve de reconstruire l’empire de Charles Quint. Les hostilités reprennent, les Hollandais se sentant protégés tacitement par l’Angleterre.

Rubens a des ambitions politiques. L’épouse de l’archiduc Albert maintenant décédé, l’infante Isabelle le consulte. Rubens pense que pour que la guerre entre la Hollande et l’Espagne s’arrête, il faudrait que l’Espagne et l’Angleterre signent un traité de paix.

Rubens va donc devenir diplomate ; il part d’abord pour Madrid sans résultat mais cela lui permettra de faire le portrait du roi Philippe IV et de rencontrer Velázquez, puis après son retour à Anvers en 1629 il part à Londres. C’est là que sera signé le traité de paix en janvier 1630. En fait ce traité ne va pas arrêter les hostilités en Hollande, mais Rubens a fait de son mieux. Il rentre à Anvers et se remarie avec une jeune fille de 16 ans : Hélène Fourment alors qu’il a 53 ans. C’est la plus jeune sœur du mari de la sœur de sa première femme. Ce mariage le rend heureux. Il va avoir 5 enfants, installe sa famille dans deux châteaux loin d’Anvers où il découvre la campagne.

Il peint alors des scènes champêtres et des paysages. Il reconstitue une collection d’œuvres d’art ( il avait vendu la première au duc de Buckingham pour s’introduire à la cour d’Angleterre). Rubens n’a plus de rôle politique à Anvers d’autant qu’ Isabelle est morte en 1633. Mais il est toujours peintre de la cour d’Espagne. Philippe IV l’accable de commandes.

Perclus d’arthrite, Rubens fait appel à d’anciens élèves, il exécute toujours les esquisses mais ne signe plus rien. Il meurt le 30 mai 1640.

Quelques liens utiles:

https://www.rijksmuseum.nl/en/rijksstudio/artists/peter-paul-rubens 

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La vie de Rubens